Nous avions souhaité auditionner le président et le directeur général de l'ANRU en commission des finances, il y a un peu plus de deux ans. Elle devait être le guichet unique, l'agence qui allait transformer et restructurer de fond en comble les quartiers difficiles. Or nous avons constaté que, bien souvent, elle avait des procédures longues, très centralisées, et parfois un peu tatillonnes. Dans ces conditions, le compte n'y est pas. Certes, ces 48 millions sont affectés à l'ANRU, mais si c'est pour jouer au Sapeur Camembert – creuser un trou pour en boucher un autre –, la cause du renouvellement urbain est mal partie.