J'en viens à la question, tant débattue dans les enceintes européennes, du bilan de santé de la politique agricole commune. Le maintien des instruments de stabilisation et d'intervention constitue une victoire pour tous ceux qui refusent un marché agricole dérégulé. Toutefois, le débat ne saurait être clos, à l'heure où sont menacés les grands équilibres alimentaires mondiaux et où les prix des denrées agricoles sont sujets à une dangereuse volatilité. Dans ces circonstances, c'est non pas d'un démantèlement – même partiel –, mais bien d'une refondation ambitieuse que la PAC a besoin…