Mesdames, messieurs les députés, je voudrais vous remercier les uns et les autres, chacun avec vos convictions, d'avoir animer ce débat. Il était important et – vous l'avez dit, monsieur Blanc – attendu depuis bien longtemps. Ce débat a eu lieu, le projet est voté, il va devenir une loi.
Vous avez été particulièrement nombreux dans cet hémicycle pour débattre de ce texte. J'y suis particulièrement sensible – et je pense que nos concitoyens le sont également – à l'heure où l'on entend beaucoup de choses fausses sur le travail des parlementaires. Vous avez montré, à la fois sur le terrain, en écoutant les demandes et les attentes de la population, en commission spéciale et dans cet hémicycle que le travail parlementaire est une réalité. Je ne connais pas beaucoup de missions qui exigent autant de présence, à des heures aussi avancées de la nuit, et je tenais à vous en remercier.
Je voulais aussi remercier le président de la commission spéciale, Hervé Mariton, et Jacques Kossowski, dont l'engagement sur ce dossier n'est pas un engagement de quelques semaines. Je voulais enfin remercier de son amitié vigilante et bienveillante le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, qui joue un grand rôle sur tous ces textes.
Je pense qu'avec ambition et pragmatisme, nous nous sommes donné les moyens d'améliorer la situation. Nous nous sommes donné le maximum de chance d'éviter le recours à la grève en jouant la carte de la prévention. Nous avons également mieux organisé le service au cas où la grève ne pourrait être évitée. Nous avons aussi et surtout fait émerger un véritable droit à l'information, qui faisait singulièrement défaut sur des sujets comme celui-ci.
Nous avons essayé d'aller au fond des choses, ce qui a suscité des oppositions. Je regrette – et je le dis sans esprit polémique – que, sur des questions qui rassemblent 70 à 80 % de nos concitoyens, davantage de lignes de convergence n'aient pu être dégagées.