C'est le même amendement, en tout cas dans le libellé. Quand aux intentions, les nôtres sont certainement beaucoup plus claires. Nous écoutons et lisons soigneusement les déclarations des uns et des autres. Ainsi le président de la commission spéciale, M. Hervé Mariton a déclaré que le service minimum avait vocation à « être étendu à d'autres moyens de transport voire à d'autres services publics », il anticipe donc sur les conclusions éventuelles du rapport mentionné à l'article 10. Le Premier ministre lui a emboîté le pas : « Le service minimum peut servir d'exemple, y compris dans l'éducation nationale. » Monsieur le ministre vous avez suivi, en déclarant le 18 juillet dernier : « Un service minimum dans l'éducation nationale est indispensable. »