Il y a là les traces manifestes d'un fort désengagement de l'État !
Ces décisions s'inscrivent dans une politique de long terme, puisque, depuis 2002, la dotation aux infrastructures ferroviaires régresse régulièrement : 1 682 millions d'euros en 2002, 978 en 2006 et 918 en 2007.
Dans ce contexte, RFF a dû augmenter les péages, qui ont enregistré une hausse de 32 % en masse depuis 2003, alors que le nombre de trains a baissé. La SNCF sera contrainte de payer plus. Et vous avez beau nous ressasser depuis le début du débat que l'État a investi 22 millions d'euros l'année dernière pour la régénération, c'est finalement une fausse progression, puisque cette augmentation en volume se fait au détriment de RFF.