Je poursuis ma lecture : « Certes, on est alors au XIXe siècle, mais ces constats incitent malgré tout à la réflexion. » Cela est d'autant plus vrai que, la semaine dernière même, un représentant syndical de la FGAAC a reconnu devant notre commission spéciale que la consultation à bulletin secret au bout de huit jours peut être une bonne chose, dans la mesure où il est vrai que des pressions peuvent s'exercer lors des assemblées générales.
Enfin, espérons que n'assistent pas à nos travaux des entrepreneurs intéressés à venir s'installer en France : à vous entendre, vous vous faites une idée vraiment désastreuse de l'employeur français. Vous n'avez aucun respect pour ces gens qui donnent du travail et qui sont honnêtes ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) S'il pourrait y avoir à redire de certaines personnes, la grande majorité de notre tissu industriel et commercial est quand même composée de gens biens et respectables.