…le temps de la coordination, le temps de la constitutionnalité, le temps de l'analyse des conséquences éventuelles, le temps de l'écoute des acteurs – qu'ils soient en activité, à la retraite ou en deuxième section, comme le disait M. Diefenbacher.
Je regrette, je m'insurge même contre la manière dont le directeur général de la gendarmerie a rejeté, par voie de presse, l'avis des anciens. Ne négligeons pas d'écouter ceux qui ont dirigé la gendarmerie avec compétence et talent, souvent dans des périodes difficiles !
Est-il sage d'avoir considéré comme seuls interlocuteurs fiables ceux qui, même s'ils ont bénéficié de promotions extraordinaires en raison – je n'en doute pas – de leur compétence, ne possèdent pas forcément l'histoire et la culture de la gendarmerie de ceux qui les ont précédés, ont connu maintes crises et ont su les résoudre ?
On peut s'étonner, messieurs les ministres, de la précipitation du Gouvernement qui a souhaité que nous légiférions selon la procédure d'urgence ; urgence qui s'est traduite par un débat au Sénat en décembre 2008 ; urgence qui nous conduit six mois plus tard à débattre de ce texte à l'Assemblée,…