Toutefois, il serait injuste d'imputer aux seuls préjugés du Président de la République la décision de faire sortir la gendarmerie du ministère de la défense. Il s'agit plus probablement de donner davantage de moyens au ministre de l'intérieur, pour en donner plus à celui qui commande le ministre de l'intérieur.
Je vous engage, monsieur le ministre, à lire le Livre blanc et l'article 5 de la loi de programmation militaire. Les choses sont limpides. La République française a désormais deux responsables en toutes choses : le Président de la République pour décider, le ministre de l'intérieur pour exécuter. On comprendra que, face à cette augmentation brutale du poids de ses responsabilités, le ministre de l'intérieur ait besoin de 100 000 gendarmes pour l'aider dans sa tâche : cent mille Hercule pour reposer ce nouvel Atlas que vous êtes ! (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.)
Souhaitant demeurer en bons termes avec Mme la présidente, j'en viens à la deuxième partie de mon propos (Exclamations sur les bancs du groupe UMP),…