Je me réjouis – une fois n'est pas coutume – de notre accord pour traiter les centres de santé de la même façon que les autres formes d'exercice de la médecine. Nous considérons, en effet, que ces centres ont un véritable avenir, en particulier au vu de la désertification médicale actuelle par rapport à laquelle ils peuvent constituer, soit un point de résistance quand ils existent, soit une solution alternative.
Tout à l'heure, M. Le Fur a indiqué que, dans son département, des maisons de santé avaient été créées, mais qu'elles étaient vides. Mais, quand cela n'aura pas suffi pour réinstaller des médecins dans la forme traditionnelle de l'exercice libéral, les centres de santé seront créés par des mutuelles, des associations, voire des collectivités locales. Ce sera bénéfique à beaucoup d'égards, qu'il s'agisse des aspects conventionnels, de la rémunération, de la formation, des droits et des devoirs des médecins qui interviennent dans ce cadre, ou encore de la permanence des soins.
Comme l'a indiqué M. Flajolet, nous aurons l'occasion de revenir ultérieurement sur des aspects précis de l'égalité nécessaire des centres de santé avec les autres formes d'exercice de la médecine. Si nous parvenons, au moins sur le principe, à nous mettre d'accord, nous aurons progressé.