Afin de mieux structurer l'offre de soins de premier recours, il convient de prendre en compte la contribution spécifique des infirmières et infirmiers.
Nous sommes tout prêts à reconnaître la part importante que prennent les médecins dans l'organisation des soins de premier recours – un chapitre spécifique leur est même consacré –, mais il nous paraît nécessaire que d'autres professionnels de santé, dont les compétences sont absolument indispensables à l'administration des soins et dont la présence territoriale revêt également un caractère vital, soient mentionnés dans cet article.
Il faut toutefois rappeler que cet article est avant tout un article de principe, auquel il manque une orientation de politique de santé publique claire en termes de moyens. La rémunération des différents acteurs est-elle appelée à augmenter ? La prévention sera-t-elle davantage intégrée ? Ce sont des questions auxquelles nous reviendrons au cours du débat.