Les amendements alibis pour faire croire au bon peuple que, … ça suffit. Je reprends donc l'amendement.
M. Préel, qui est un homme charmant, fort civil, ne demande qu'à être séduit, endormi même. (Sourires.) Et il retire donc son amendement.
Il faut éclairer nos concitoyens. Comme vous l'avez fort bien expliqué, madame la ministre, en matière de premier recours, n'importe quel professionnel de la santé pourra intervenir. Mais reprenons l'exemple de la Lozère évoqué tout à l'heure. Si vous avez un infarctus et s'il n'y a pas un professionnel de santé dix kilomètres alentour – et il y en aura de moins en moins, car nous voyons bien qu'il n'existe pas de volonté politique de régler ce problème, puisqu'aucune réponse convaincante ne nous a été apportée –, que se passera-t-il ?
Madame la ministre, j'avais envie de vous demander tout à l'heure si vous faisiez figurer dans la liste des professionnels de la santé les rebouteux et radiesthésistes. J'ai, en effet, l'impression que c'est tout ce qui restera aux habitants de nos provinces profondes lorsqu'ils auront un problème de santé.
Notre collègue Préel a proposé un amendement modeste, visant à ajouter un petit adverbe. Et même cela, vous n'en voulez pas !
Je crois que chacun doit être mis devant ses responsabilités au lieu de se tenir dans le faux-semblant, en déposant des amendements pour mieux les retirer ensuite.
La langue française a ses vertus et cela vaut pour les adverbes ! « Notamment » mérite de figurer dans ce texte.