Quelques exemples : trois pédiatres seulement exercent en centre hospitalier, ce qui se traduit par des délais d'attente de trois à six mois ; nous manquons de certains spécialistes comme des rhumatologues ou des urologues ; pire, dans quatre ans, 40 % des médecins de Lozère auront pris leur retraite.
En définitive, il y a en Lozère plus de vétérinaires efficaces que de médecins, de sorte que je reprendrai à mon compte l'affirmation de mon collègue Marc Le Fur : dans les zones rurales, il vaut mieux, aujourd'hui, être une vache qu'un homme ! (Exclamations sur divers bancs.)