Le projet de loi prévoit la régionalisation du numerus clausus, afin de l'adapter aux besoins. Nous y sommes favorables, à condition de prendre les mesures nécessaires – incitatives, dissuasives, coercitives ? Je ne saurais en décider maintenant. En tout cas, il ne suffira pas d'augmenter les numeri clausi pour que toutes les régions soient convenablement pourvues, puisque 80 % des étudiants sortant d'une promotion s'installent aujourd'hui dans la grande agglomération de leur ville universitaire.
Dans les huit départements de la région Midi-Pyrénées, région où je suis élue, il ne suffira pas d'augmenter le numerus clausus pour voir le fin fond de l'Aveyron ou de l'Ariège doté d'un nombre suffisant de médecins.