M. le rapporteur nous indique qu'un rapport sur l'utilisation du montant des franchises nous sera prochainement présenté, mais la question que nous nous posons porte sur un autre point : quel renoncement aux soins a-t-il fallu consentir pour obtenir ces 800 ou 850 millions d'euros ? Lorsque les franchises ont été mises en place, Mme Bachelot a habilement insisté sur le fait que le plafond de 50 euros par an équivalait à quatre euros par mois. Mais pour certaines personnes, ces quatre euros ne sont pas rien ! Par ailleurs, cette façon de présenter les choses ne correspond pas à la réalité : personne ne peut programmer ses soins en fonction d'une franchise de quatre euros par mois. Vous qui êtes pharmacienne, madame Bachelot, vous devez bien savoir qu'une famille monoparentale comprenant deux ou trois enfants peut être touchée par une épidémie de gastro-entérite. Que se passe-t-il dans ce cas ?