Ils regrettent le système que vous avez mis en place. Que faut-il faire pour leur répondre : invoquer la macroéconomie de la sécurité sociale ou essayer de trouver des solutions ? Répétons-le : vous n'étiez pas obligée de faire le choix des franchises. Si les Français n'aiment pas l'impôt, ils aiment encore moins l'injustice. Or, en instaurant ce système, vous en avez créé, sans parvenir, ce qui était pourtant votre but, à réduire le déficit de l'assurance maladie.
Puisque notre débat nous permet d'évoquer les très nombreux obstacles à l'accès aux soins, je souhaite que vous ayez un jour le courage de récuser le choix des franchises, qui est certainement la décision la plus noire qui ait été prise dans le domaine de la santé depuis le début de la législature.