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Intervention de Patrick Roy

Réunion du 9 octobre 2007 à 15h00
Accords france-Émirats arabes unis relatifs au musée universel d'abou dabi — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Roy :

Nous sommes dans cet hémicycle pour examiner l'accord de ce musée universel d'Abou Dabi, du Louvre d'Abou Dabi.

Le projet est présenté comme une nouvelle étape du rayonnement de la France, des musées français à travers le monde.

M. Patrick Bloche a rappelé précédemment que le fait de garantir, d'élargir l'influence française, nous tenait, toutes tendances confondues, particulièrement à coeur. C'est encore plus vrai pour lui, qui a tenu personnellement à étendre l'influence française, notamment en Nouvelle-Zélande. (Sourires.) Ce trait d'humour mis à part, je pense que nous avons là un texte qui touche à quelque chose d'essentiel.

La France a manifestement – nous le savons depuis longtemps – des choses à dire, une culture à exporter.

Ce redéploiement culturel n'est pas une nouveauté. Le rapporteur a rappelé que, environ 30 000 oeuvres étaient exportées chaque année et qu'il existe des partenariats avec de nombreux pays, je citerai le Cambodge, le Brésil, la Chine, l'Afghanistan ; M. Patrick Bloche, lui, a cité : Tokyo, Chicago, San Salvador et Atlanta. En tant qu'élu du Nord-Pas-de-Calais, je suis très sensible aux collaborations en France : je pense en particulier au beau projet du Louvre à Lens. Bref, voilà un accord qui renforcera cette belle coopération.

Les Émirats arabes unis sont en pleine expansion. Même si Abou Dabi n'est pas Dubaï, leur destin est un peu similaire. Il y a un quart de siècle, Dubaï n'était qu'un gros village alors qu'aujourd'hui, elle est l'une des métropoles les plus novatrices du monde. La France, bien évidemment, doit accompagner cette mutation, et participer ainsi au dialogue entre les cultures, les Émirats arabes unis étant au carrefour de l'Occident et de l'Orient. Ceux qui connaissent cette région savent que l'aspiration à des échanges culturels est réelle.

Ce projet est également un instrument de défense de la francophonie comme le disait Marc Dolez, homme de conviction s'il en est et fidèle à son engagement en matière de promotion de la francophonie. Cela aussi va dans le bon sens.

Néanmoins, nous émettons plusieurs réserves. Patrick Bloche vous en a fait part, notamment sur la relative opacité qui a entouré cet accord et qui ne pouvait que susciter des soupçons, même si Mme la ministre a démenti.

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