…en vue de régler ce dossier. Sans résultat, il est vrai. Néanmoins, cet État a exprimé récemment des inquiétudes devant les actions de vive force que nous avons été contraints de conduire pour mettre fin à des activités d'orpaillage illégal. Nous avons décidé de mettre à profit cette réaction surinamienne pour relancer le dialogue relatif à la frontière. Notre ambassadeur à Paramaribo, actuellement à Paris, a reçu pour instruction de reprendre dès son retour au Suriname l'attache des autorités locales afin de leur proposer d'organiser à la date qui leur conviendrait une réunion de travail visant à régler la question de notre frontière maritime. À cette occasion, les aspects terrestres du dossier pourraient être évoqués, étant entendu que nous rejetons la mise en cause de notre souveraineté sur la portion du territoire concernée par le litige terrestre.
Ce dialogue doit nous aider à mieux prendre en compte, au-delà des seuls aspects techniques et juridiques, la réalité des liens humains et socio-économiques entre la Guyane et le Suriname. Nous sommes donc particulièrement attachés à la préservation de ces liens. C'est dans cet esprit constructif que nous souhaitons voir le Suriname ratifier les accords que nous avons signés en matière de réadmission et de coopération policière transfrontalière.