Le supprimer, ou plutôt le faire évoluer vers davantage de formations qualifiantes ou de facilitation des évolutions de carrière, sera une nécessité. Comme Jean-François Domergue le disait, un gros travail de rénovation doit être accompli en matière de formation professionnelle.
C'est son caractère limité dans le temps avec un objectif clair qui donnera au RSA une efficacité telle qu'il ne sera pas confiné au statut de rêve politique, et surtout qu'il sera accepté par toutes celles et ceux qui sont aujourd'hui sollicités pour compléter son financement.
Le second point qui me semble important, c'est de rappeler la situation particulièrement complexe de l'agglomération parisienne. On a coutume de dire que Paris et sa banlieue sont un pôle attractif pour l'emploi, inutile de vous dire que la précarité et l'exclusion sont également très fortes. Paris a besoin et attend le RSA plus que jamais. Je sais que, dès la loi votée, vous prendrez votre bâton de pèlerin et parcourrez la France ; s'il vous plaît, arrêtez-vous à Paris et dans son agglomération, car beaucoup de travail est à faire !
La gouvernance parisienne actuelle a montré ses limites en termes d'ambitions économiques (Rires et exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR)… Eh oui, c'est la vérité qui fait mal !