Madame la présidente, monsieur le haut-commissaire, mes chers collègues, pour résoudre le mal profond dont souffre notre pays, le 3 juin 1953, Pierre Mendès France disait, applaudi sur de nombreux bancs, que « gouverner, c'est choisir ». Cette réforme fondamentale, que nous avons appelée, que vous avez élaborée, monsieur le haut-commissaire, et que vous avez, vous aussi, associée tout à l'heure au souvenir de Pierre Mendès France, aurait été l'occasion de prouver des choix.
La critique que certains d'entre nous ont faite des modalités de financement du RSA montre, puisqu'il a fallu ajouter un impôt nouveau, qu'au fond, ce beau principe énoncé par Pierre Mendès France, selon lequel « gouverner, c'est choisir », n'a pas été respecté.