Vous nous répondrez sans doute au cours du débat, monsieur le haut-commissaire.
Le RSA laisse les plus pauvres sur le bord du chemin. Je souris en écoutant les orateurs de droite qui abusent de cette formule lorsqu'ils affirment que personne ne sera laissé sur le bord du chemin. Ici, les mots ont tout leur sens, car les personnes les plus exclues ou les plus éloignées de l'emploi ne connaissent aucun bonus alors même que leurs revenus se dégradent. Il faut accompagner le RSA, monsieur le haut-commissaire, de mesures d'insertion sociale d'activité, par un petit plus financier. C'est aussi de l'activité, même si ce n'est pas de l'emploi. J'ai, à cet égard, écouté avec plaisir le président Méhaignerie vous faire la même demande.
Le RSA doit être viable et nous avons, sur ce point, besoin d'un complément d'informations sur les moyens alloués pour sa mise en oeuvre et sa répartition : 2 000 emplois sont demandés par les 123 CAF. Seront-ils satisfaits ?