De mon point de vue, il est normal qu'ils ne puissent bénéficier de l'ancien RMI, devenu revenu minimum garanti. D'autres dispositifs existent leur permettant de bénéficier de ressources ou d'accompagnement, que ce soit en formation ou en recherche d'emploi ; ils peuvent toujours être améliorés.
En revanche, il est illogique, voire injuste, que, dès lors qu'ils intègrent le monde du travail, ils aient un traitement différent de celui des autres salariés. Cette disposition est d'autant plus surprenante que la véritable révolution du RSA consiste à ne pas s'attacher au statut de la personne, mais à sa situation familiale et à ses ressources.