Premier pays viticole et première destination touristique au monde, la France vient de se doter d'un conseil supérieur de l'oenotourisme, chargé, sous la responsabilité du ministre de l'agriculture, de développer ce secteur afin d'attirer davantage de visiteurs dans les régions viticoles. L'oenotourisme représente une solution d'avenir pour l'ensemble de la filière.
Les vignobles de France attirent chaque année au moins 5 millions de visiteurs français et 2,5 millions de touristes étrangers. Environ 5 000 caves, exploitations, domaines ou châteaux sont ouverts au public. Dans un rapport remis en avril 2007, l'organisme de promotion du tourisme français estimait que le tourisme viticole « peut représenter 15 % à 20 % des ventes d'une exploitation viticole ».
Dans la situation de crise économique et de récession que nous connaissons actuellement, dont les répercussions se feront sentir de manière plus brutale dans nos régions rurales et viticoles, il est primordial de privilégier le développement de ces nouvelles activités. Que deviendrait l'oenotourisme, qui représente une solution d'avenir pour l'ensemble de la filière, sans les dégustations ?
Le vin est le premier poste excédentaire de notre balance commerciale. Pour une appellation de ma région, l'export peut représenter jusqu'à 75 % de sa production.