Il est bien évident que l'objectif de santé publique que poursuit Mme la ministre de la santé va dans le bon sens.
Il est évident qu'il faut protéger nos jeunes d'un alcoolisme effréné et parfois à la limite du suicidaire.
Il est évident que les open bars doivent être proscrits et que la plus grande énergie doit être déployée contre les nouvelles formes d'alcoolisme éclair.
Toutefois il ne faut pas tout mélanger. Or la rédaction actuelle de l'article 24 a une portée si large que c'est toute la filière viti-vinicole qui est mise en danger.
Avec cet article, le vin est une fois de plus diabolisé alors que les jeunes en boivent très peu, voire pas du tout. Ils consomment le plus souvent des alcools forts, de la bière, des boissons énergisantes et des cocktails, souvent explosifs.