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Intervention de Kléber Mesquida

Réunion du 5 mars 2009 à 21h30
Réforme de l'hôpital — Article 24

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKléber Mesquida :

J'associe à cette intervention mes collègues audois, Jacques Bascou, Jean-Claude Perez et Jean-Paul Dupré.

Bien entendu, nous sommes tous sensibles à la santé publique et à la lutte contre l'alcoolisme. Néanmoins, nous ne pouvons accepter la diabolisation du vin et les éléments de ce texte qui portent atteinte à la profession. Rappelons que la viticulture, au-delà du poids économique qu'elle représente, au-delà de l'aspect sociétal, au-delà de l'aménagement du territoire, des 800 000 emplois induits et des 140 000 exploitants agricoles, est un secteur qui souffre.

Concernant les dispositions du texte relatives à l'offre gratuite, si l'amendement proposé va dans le bon sens, nous avons des craintes quant à sa rédaction et aux risques juridiques qui pourraient peser sur son caractère commercial et sur la dégustation. La rédaction envisagée nous paraît incomplète. Nous proposerons donc des sous-amendements.

S'agissant des points de vente de carburant, nous souhaitons que, dans les régions traversées, on ne puisse pas pénaliser la vente. Les stations-services sont déjà en nombre insuffisant sur nos territoires.

En ce qui concerne la communication sur Internet, le fait de la restreindre au seul site du producteur pose un problème. Dans les moteurs de recherche, on n'arrivera pas à retrouver l'individu qui aura son site personnel. Oui, il faut interdire cette communication aux sites qui s'adressent à la jeunesse comme aux sites du secteur sportif. Cependant il faut être vigilant, s'agissant de ce mode de communication.

Quand on parle de santé, on conseille de boire avec modération. L'amendement qui tend à supprimer cette mention n'est pas le bienvenu, car ce conseil de modération illustre le travail entrepris dans le cadre d'une collaboration entre les professionnels de santé et les professionnels viticoles.

Enfin, en ce qui concerne le message sanitaire, il serait intéressant que ce soit le Parlement qui le définisse. Renvoyer sa rédaction à un décret nous inspire quelques craintes.

Oui à la modération, mais non à la diabolisation de ce produit de terroir !

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