Le projet de loi comporte des dispositions modifiant le code de la santé publique, l'objectif ministériel étant de protéger les plus jeunes de l'alcoolisme ainsi que des pièges d'une dépendance précoce et de leurs conséquences souvent dramatiques.
Nous soutenons et défendons avec fermeté ces dispositions et nos efforts tendent à prévenir les jeunes, qui en sont bien souvent ignorants, des dangers de toute consommation excessive.
Madame la ministre, l'article 24 comporte des dispositions auxquelles je ne souscris pas : c'est la raison pour laquelle plusieurs amendements vous seront proposés dans un esprit de compromis et de conciliation. Je me félicite du reste de l'excellent travail que certains de mes collègues – notamment Serge Poignant – et moi-même avons effectué avec les membres de votre cabinet.
Je rappelle l'engagement du Premier ministre, ainsi que le vôtre, madame la ministre, de ne pas vous opposer à des amendements tendant à moderniser la loi Évin compte tenu de l'évolution des nouvelles technologies.
Mon intervention porte également sur trois points essentiels à l'avenir de la viticulture.
Le premier concerne les moyens de communication sur Internet : quel est, en effet, l'intérêt de la communication pour un vigneron si elle est limitée à son propre site ? Une telle mesure condamnerait particulièrement les petits producteurs pour lesquels Internet est devenu un moyen simple et efficace de promouvoir le vin.
Le deuxième est lié à la vente à la dégustation. Je ne peux souscrire à la rédaction actuelle du texte en la matière.