Mme la ministre vient d'exposer la théorie, ce qui devrait se faire, mais ce n'est pas évident sur le terrain.
Quand une jeune fille arrive dans une officine où on ne la connaît pas, on lui pose des questions pour essayer d'obtenir des réponses sur les conditions dans lesquelles a eu lieu le rapport qui a conduit à la demande de contraception d'urgence. Il est dommage de la laisser repartir dans la nature, sans lui donner au moins une chance ; une plaquette et non trois suffirait peut-être.
J'entends bien, madame Bachelot, toutes les précautions qu'il faut prendre : la visite chez un médecin, la prise en charge globale, les questions qu'il faut poser dans le cabinet médical, mais, en pratique, la plupart du temps cela ne se passe pas de cette façon ; je pense aux jeunes filles de seize, dix-sept ou dix-huit ans.
Je considère que l'amendement de M. Jeanneteau est de bon sens et je regrette que le rapporteur et Mme la ministre l'aient rejeté.