Dans la droite ligne du rapport que j'ai déposé au mois d'octobre, cet amendement concerne l'accès à la contraception et à l'IVG.
Il s'agit de permettre aux sages-femmes de prescrire la contraception tout au long de la vie génitale de la femme et de procéder au dépistage du cancer du col par le frottis cervico-utérin. La pratique de ces deux gestes supplémentaires relève tout à fait des compétences des sages-femmes. Il me semble qu'elles ont la capacité d'informer les femmes de la diversité de la contraception.
Je voudrais également évoquer un amendement que j'ai retiré en commission, car il me semble important que le Parlement soit informé. Cet amendement concernait la prescription de l'IVG médicamenteuse, mais les sages-femmes ne me semblaient pas prêtes à assumer cette compétence supplémentaire. Si je l'ai retiré, ce n'est donc pas en raison de pressions dignes d'un obscurantisme que je croyais dépassé.
Il s'agissait non pas de changer quoi que ce soit à l'IVG, mais simplement de permettre aux femmes d'y accéder normalement, même si nous pensons que tous les efforts doivent être faits en direction de la contraception pour que les femmes ne soient pas obligées d'en arriver là. Je suis en effet convaincue que cela laisse toujours une blessure.