Le débat est intéressant. La France est bien placée s'agissant du taux de dépistage du cancer du sein. Pour la population cible, c'est-à-dire pour les femmes entre 50 et 74 ans, il se situe à 70 %, et se répartit à égalité entre dépistage organisé et dépistage individuel.
Avant de prendre une mesure dans ce domaine, il faut réaliser une étude d'impact, car les contre-effets peuvent être importants. Je ne pourrai le faire au détour d'une discussion parlementaire, sans avoir pris au préalable toutes les assurances nécessaires auprès des sociétés savantes et des organismes de santé publique.
Quant à la contraception, un amendement de Mme Poletti, qui sera appelé dans un instant, porte sur le suivi gynécologique. Sa rédaction me paraît préférable, au sens où elle est moins stigmatisante, à celle de l'amendement n° 454 . Par ailleurs, je rappelle que nous menons avec l'INPES des politiques ciblées et efficaces à destination des populations fragiles.
(L'amendement n° 454 est retiré.)