Encore une fois, j'ai évolué sur cette question.
Quant à celle des populations fragiles, nous devons être capables de mener une réflexion et de prévoir les moyens financiers d'organiser une politique.
D'ailleurs, les deux problèmes sont liés. Pour parler de la contraception dans certains milieux, est-il une meilleure manière que d'aborder les problèmes des femmes, et d'évoquer le dépistage du cancer du sein ? Nous pourrions mener des actions extrêmement ciblées en les centrant non sur les pathologies, mais sur les personnes concernées.
Dans des cités où la culture scientifique et l'éducation à la santé sont assez faibles, il faut mener une approche globale. Parler du cancer du sein ne serait pas facile, car les femmes de ces quartiers ne vont pas se faire dépister, mais cela permettrait aussi d'évoquer d'autres sujets, comme la sexualité et la contraception, qui sont des tabous encore plus forts. C'est dans ce sens qu'il faudrait revisiter nos politiques de santé publique, sans avoir peur, pour toucher certaines populations, de mélanger des sujets apparemment différents.