Ces deux amendements concernent la vaccination contre le HPV, l'Human papilloma virus. Cette vaccination est remarquablement efficace sur la prévention des cancers du col de l'utérus, encore faut-il qu'elle soit faite alors que la jeune fille n'a pas commencé sa vie sexuelle.
Pour rendre cette vaccination accessible à certains publics réticents, pour des raisons religieuses notamment, l'amendement n° 1566 vise à ce que les jeunes filles mineures, âgées d'au moins quatorze ans, puissent se faire vacciner même sans le consentement parental.
Quant à l'amendement n° 1516 rectifié , il propose que le vaccin soit fait dès l'âge de douze ans – à cet âge, le vaccin est reconnu efficace – à l'occasion du rappel d'un autre vaccin. Je tiens beaucoup à cet amendement, car il place le discours sur le vaccin sur un thème de santé publique et de protection plutôt que sur celui de l'entrée dans la vie sexuelle de la jeune fille. Effectuer la vaccination à douze ans permettrait d'être plus efficace et de toucher les populations sensibles aux problèmes sexuels.