En réalité, vous considérez mal les salariés. Ces derniers aiment l'entreprise où ils travaillent : ils sont désireux, lorsque la demande l'exige, de faire des heures supplémentaires. Or si aujourd'hui les employeurs ne courent pas après les heures supplémentaires, c'est parce que celles-ci coûtent trop cher. C'est pourquoi nous cherchons à en diminuer le coût, sachant qu'à partir de là tout relève de la seule vie de l'entreprise : dans les périodes où il y a un peu de demandes, des heures supplémentaires sont temporairement organisées, ce qui permet ensuite à l'entreprise de se développer et de créer des emplois, puis de connaître alors un nouveau cycle dans lequel, face à de nouvelles demandes, de nouvelles heures supplémentaires sont effectuées.
On ne fait pas des heures supplémentaires toute l'année par plaisir. Elles répondent à une logique de développement de l'entreprise – une période d'heures supplémentaires précède la création d'emplois, et ce cycle recommence après que de nouveaux marchés ont été trouvés –, mais, au bout du compte, ce sont les clients qui commandent.