C'est une vieille revendication de la caisse nationale d'assurance maladie, qui essaie de cacher sa propre misère en essayant d'aller manger dans l'assiette des autres. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Cela fait vingt ans que ça dure, cette histoire !
Il y a aujourd'hui une convergence des coûts de gestion qui fait que les différentiels sont très faibles, s'il n'y a pas de différences de population significatives. Dans le cas du régime des étudiants, il y a chaque année un nombre très élevé d'immatriculations et d'affiliations, ce qui n'est pas le cas à la Caisse nationale d'assurance maladie. Il n'y a donc pas de raison d'aller dans le sens d'une uniformisation bureaucratique qui n'apporterait rien.