Madame la ministre, je comprends vos arguments, mais sous la précédente législature, chaque fois que nous avons proposé des mesures visant à améliorer le développement des entreprises, le Gouvernement n'a pas cessé de nous renvoyer au dialogue social. Or les nombreuses entreprises de ce pays qui ont contribué au dialogue social et sont parvenues, dans ce cadre, à des solutions satisfaisantes, pour elles-mêmes comme pour les salariés, se retrouvent aujourd'hui pénalisées, ce qui est profondément injuste. Chacun sait que les rythmes de travail varient d'une entreprise à une autre et que certaines ont dû passer à l'annualisation du temps de travail afin de pouvoir étaler sur l'année la charge de production. Des accords de branche ont été signés qui vont jusqu'à permettre de travailler quarante-huit heures par semaine. Le fait est qu'il existe désormais deux catégories de salariés : ceux qui sont victimes du dialogue social et des accords de branche et les autres, qui relèvent du régime général.