Il s'agit de doter un établissement public – récemment créé en application d'une loi –, qui a vocation à intervenir à l'occasion de différentes catastrophes sanitaires. Je ne souhaite pas entrer inutilement dans le détail, mais dire, simplement, que, au-delà des moyens médicaux, certains risques, notamment de pandémie grippale, ne sont pas suffisamment pris en compte dans l'organisation des pouvoirs publics – « Qu'en termes galants ces choses-là sont mises ! » J'ai eu l'occasion d'en parler avec Mme la ministre de la santé et avec M. le ministre du travail : une partie de la société française et de notre administration est relativement imperméable à la prise de conscience de ce qu'implique la gestion d'une crise sanitaire de grande ampleur. Les moyens médicaux utiles, nécessaires, ne seront pas suffisants si nous sommes confrontés à ce type de risques, qui, contrairement à ce que l'on entend, n'ont pas disparu, bien au contraire.