Le débat qui a opposé tout à l'heure membres de la majorité et de l'opposition a clairement montré qu'il y avait d'un côté les pragmatiques, c'est-à-dire nous, et, de l'autre, les idéologues. Nous nous bornons à constater qu'il n'est pas constitutionnel de donner à certains la possibilité de gagner plus parce qu'ils sont déjà imposés et qu'ils sont les plus riches, tandis que ceux qui ne paient pas d'impôt, par définition les plus modestes, n'ont pas cette chance. Quand bien même ils gagneraient un tout petit plus et deviendraient imposables sur le revenu, ils se verraient bientôt ponctionnés par de nouveaux impôts, en particulier par la TVA sociale.
Je profite de l'occasion pour exprimer ma stupéfaction d'avoir entendu certains prétendre que les mesures qui ont été prises entre 1997 et 2002 n'auraient pas créé d'emplois.