Il s'agit également d'ouvrir pour l'Europe d'aujourd'hui des perspectives nouvelles. Nous ne pouvons nous contenter de répéter inlassablement le modèle établi par Robert Schuman et Jean Monnet, il y a cinquante ans, il convient d'élaborer un projet nouveau. Et pour cela, monsieur le ministre, les débats que vous nous avez promis seront bien nécessaires.
Enfin, nous sommes ici pour approuver le projet dont le mérite revient d'abord au Président de la République : il l'avait annoncé durant sa campagne électorale et a tenu ses engagements en un temps record. Ne boudons pas notre plaisir, chers collègues !
Je souhaite seulement, car cela aura une grande importance pour l'avenir, qu'au-delà des divergences politiques, voire politiciennes, qui peuvent nous opposer, nous soyons nombreux et nombreuses sur ces bancs, du côté de la majorité – ce qui va de soi, car elle est unie (Exclamations et rires sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche) –, comme de l'opposition, à approuver ce projet de traité, quelles que soient les réserves que chacun a pu émettre. Voilà qui serait bon pour l'Europe ! (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)