La voie choisie par le Gouvernement est la bonne. Il nous propose de procéder à la modification de l'article 24 de la Constitution. Cette réforme ouvrira la voie de l'adaptation du mode de scrutin des sénateurs. Elle permettra au Parlement de débattre de ce mode de scrutin et de rechercher, dans le respect de notre histoire et de nos traditions, celui qui sera le plus adapté au maintien de la représentation des petites communes de France tout en assurant la prise en compte de la population des communes.
La proposition de loi qui nous est aujourd'hui soumise est juridiquement contestable, elle est techniquement imparfaite, elle traduit politiquement une méfiance totalement injustifiée et injustifiable à l'égard de la Haute assemblée : elle est inopportune. C'est la raison pour laquelle le groupe de l'UMP ne l'adoptera pas. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)