De plus, la présente proposition de loi paraît particulièrement inopportune. Elle intervient en effet avant la tenue du véritable débat engagé sur l'avenir de nos institutions. On peut toujours faire tout et n'importe quoi, mais il faut avoir un minimum de logique dans la vie.
Vous avez dit au début de votre intervention, monsieur Roman, qu'il fallait avoir une vision globale. Or votre démarche est exactement inverse ! Pour avoir une vision globale, il faut d'abord fixer le cadre général de nos institutions et, ensuite, décliner chacune des modifications nécessaires.
Ce sujet mérite un débat sérieux et approfondi, au-delà des clivages partisans et de l'écume des invectives. Parce que c'est de notre avenir commun, de l'unité de la nation qu'il est question, parce que c'est l'efficacité de l'État dans le cadre de la mondialisation qui est en jeu.
Ne nous perdons pas en diatribes, en polémiques dans ce débat ! Vous avez parlé d'une pseudo-représentativité au sein du Sénat, toujours la même et donc injuste !