Mais, quelques jours après la fin de la campagne présidentielle, elle a reconnu que cette proposition ne tenait pas la route.
Nous, nous ne sommes pas des magiciens. Nous pensons seulement que, pour que les Français qui en ont le plus besoin puissent gagner plus, il faut les laisser travailler plus. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Nous n'avons pas de botte secrète ! Nous proposons de travailler plus, en essayant de ne pas imposer davantage le revenu de ce surcroît de travail, et nous souhaitons charger moins l'entreprise, pour que le coût du travail ne la mette pas hors des conditions de la compétition mondiale. Voilà qui nous paraît relever du bon sens. Pas d'idéologie ni de dogmatisme, mais un peu de pragmatisme, s'il vous plaît !
J'en viens au second mal auquel ce texte tente de répondre. En France, nous avons – chacun le reconnaît – une croissance insuffisante.