Cependant, les difficultés que nous connaissons à présent ne feront que s'aggraver quand exerceront les générations qui ont connu des admissions restreintes en deuxième année de médecine, sachant que l'augmentation du numerus clausus que nous avons mise en place cette année, Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche et moi-même, ne portera ses fruits qu'à l'horizon de 2025.
M. Le Guen évoquait tout à l'heure une « crise sanitaire », je reprends volontiers ces termes. Je les ai d'ailleurs moi-même déjà employés, en qualifiant les problèmes de démographie médicale de crise sanitaire pernicieuse, lente, mais absolument avérée. Le diagnostic est donc posé.
Les réactions de l'opinion publique sur ce sujet sont contrastées, mais certaines personnes qui traitent couramment de ce sujet ont parfois prôné des solutions très directives et même coercitives. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)