Je tiens d'autant plus à m'exprimer que ma région est l'une des plus fragiles s'agissant de l'accès aux soins. Le problème de la démographie médicale est devenu crucial, mais il remonte à plus de vingt ans. Les responsabilités en incombent aussi bien à la gauche qu'à la droite. Dans la région Centre, on compte 140 médecins pour 100 000 habitants, alors que la moyenne est de 170, et des petites villes pourtant très agréables à vivre, sur les bords de la Loire, en manquent cruellement. L'immobilisme serait la pire des solutions.
On nous demande ce que nous avons fait depuis cinq ans. Je rappelle que nous avons développé des mesures incitatives, les aides financières, les aides aux collectivités territoriales pour les maisons de garde, les bourses pour les étudiants, mais il faudra sans doute attendre longtemps pour avoir des résultats positifs.