Il ne faut pas oublier que la cause principale du problème, c'est le numerus clausus et qu'en la matière tous les politiques ont une grande responsabilité. On ne peut non plus ignorer le rôle des professionnels qui ont en charge la formation des étudiants en médecine. Celle qui est dispensée ne prépare pas à exercer la médecine générale, notamment en milieu rural.
Alors, oui aux états généraux, mais pour quoi faire et avec qui ? Quels sont les objectifs de ces états généraux ? Est-ce que ce sera une grand-messe ? Seront-ils limités aux internes et aux professionnels ? Il est important de bien préciser les objectifs, et d'associer l'ensemble des partenaires. En effet, les universitaires ont bien sûr leur mot à dire, mais ils ont montré leur insuffisance dans la formation et la concentration. Je peux vous dire, pour en avoir l'expérience personnelle, qu'ils ont eu le souci de faire fonctionner leur service, mais qu'ils n'ont pas appréhendé les problèmes de santé publique dans leur ensemble. Il faut donc qu'ils participent à ces états généraux, mais il faut aussi y associer les élus locaux, car ils font des efforts.