…et qui nous permettra d'évoluer, tout en restant évidemment dans la démarche conventionnelle ?
Votre réaction est similaire, madame Fraysse. Vous condamnez un système, mais vous refusez qu'on l'améliore.
Qu'entendait-on par « médecin référent » ? Cette option impliquait un engagement sur la qualité des objectifs de santé publique : limitation des actes – consultations et visites – à 7 500 par an, respect du tarif conventionnel et dispense d'avance des frais, dossier médical personnel, information du patient sur les médicaments génériques, actions de dépistage et de prévention. Les médecins recevaient, pour chaque patient, une rémunération forfaitaire de 45,73 euros. Cette option liait le médecin et son patient et valorisait le comportement individuel du médecin et non la coordination des soins et l'organisation du système qui sont, à mes yeux, les valeurs fondamentales de notre système de soins. C'est la raison pour laquelle la réforme de 2004 a substitué à la notion de médecin référent, celle bien plus riche de « médecin traitant » !