Lors du débat sur la loi Grenelle II, nous avons vigoureusement milité en faveur de l'élargissement des compétences de l'ACNUSA aux nuisances aéroportuaires autres que sonores, et aussi d'une extension de son expertise dont l'assise nous paraissait par trop restreinte aux sciences exactes. Pour affronter au mieux la complexité de la concertation avec les riverains, il nous semblait nécessaire que l'Autorité s'appuie aussi sur des travaux de sociologues, d'économistes et de philosophes : que pensez-vous de ce principe ?
Par ailleurs, les motoristes s'orientent vers la fabrication d'appareils qui seront à la fois moins polluants et plus silencieux – ainsi le groupe Safran a-t-il annoncé les premières livraisons, dans deux ans, de moteurs d'avion deux fois moins bruyants que les systèmes actuellement en service. Pour qu'un dialogue efficace se noue, il faut faire prendre conscience aux riverains des progrès technologiques constants à venir. Selon vous, l'ACNUSA dispose-t-elle des moyens nécessaires pour mener à bien ces missions ?