Si vous le permettez, monsieur le président, je voudrais dire ici solennellement que la langue corse ne doit pas mourir et qu'elle ne mourra pas ! Elle vivra grâce à tous ceux qui la transmettent et qui la parlent, à tous ceux qui ne la parlent pas, mais qui, malgré tout, l'aiment. La langue corse vivra, comme vivra le breton, l'alsacien, le basque, le catalan, l'occitan, les langues créoles. Elle vivra car, si nous laissons mourir la langue corse, c'est que nous acceptons collectivement que meure un jour la langue française.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire, madame la ministre. Alors, agissons ! (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et sur quelques bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)