Depuis plusieurs dizaines d'années, les organismes internationaux et européens n'ont cessé de développer une approche patrimoniale, qui valorise la langue et la culture comme des éléments du patrimoine de l'humanité, à favoriser et à préserver. L'interculturel et le plurilinguisme sont internationalement considérés comme une richesse, un trésor qu'il faut faire vivre et faire croître. À rebours de ces efforts, la France laisse peu à peu s'éteindre les soixante-quinze langues régionales qu'elle a la chance de posséder, faute de mettre en oeuvre la politique linguistique volontariste et le dispositif législatif spécifique nécessaires à leur survie.
Je veux ici rappeler quelques fondamentaux : oui, je suis attachée à l'unité de la République et à la suprématie du français, garant de la cohésion nationale.