Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, en tant que présidente du groupe d'études sur les langues régionales, je me réjouis très sincèrement que notre assemblée ait organisé ce débat. Il est largement temps, en effet, que la représentation nationale puisse débattre sereinement de cette question. Nous devons tordre le cou aux idées préconçues afin de vaincre la frilosité de nos institutions et de convaincre le Gouvernement qu'il convient de considérer notre revendication comme une source de richesse pour la nation, et non comme une menace pour la République ou comme la manifestation archaïque d'un combat d'arrière-garde.
Je me permettrais néanmoins de déplorer qu'un débat d'une telle importance ait été programmé un 7 mai, en fin de journée, à la veille de commémorations nécessitant la présence des parlementaires dans leur circonscription. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)