Ma question s'adresse à Mme la ministre de la culture et de la communication.
En 1950, Paris était la première place mondiale du marché de l'art. il fallait additionner les chiffes d'affaires de Christie's et de Sotheby's pour pouvoir égaler celui de Drouot !
Permettez-moi de vous dire que ce temps est bien loin ! Désormais, Paris est largement devancé par les États-Unis et l'Angleterre, qui, à eux deux, se partagent les trois quarts du marché mondial, Paris n'ayant plus que 6 % du marché de l'art mondial, et vient – nous venons de l'apprendre – de se faire ravir la troisième place par la Chine.