Monsieur le président, mes chers collègues, ma question s'adresse à M. le Premier ministre.
Monsieur le Premier ministre, le prix du gaz va augmenter pour la troisième fois cette année. En janvier, nous avons subi une augmentation de 4 %, en avril, une nouvelle augmentation de 5,5 %, et, pour le mois de juillet, la presse nous annonce votre projet d'augmentation de 1,5 %.
En sept mois, c'est donc à une augmentation cumulée de 11 % qu'il faut faire face et, en deux ans et demi, à une augmentation de 40 %.
Sans nier le renchérissement actuel du prix du pétrole sur les marchés (« Ah ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire), nous savons tous que les salaires et les pensions ne sont indexés ni sur le prix du pétrole ni sur celui du gaz.
Une fois de plus, vous touchez au pouvoir d'achat de tous les Français – chômeurs, salariés, retraités et collectivités locales – dont les dépenses contraintes ne cessent d'augmenter et sont, pour la plupart, devenues insupportables.