La poursuite des travaux de la MEC s'impose. Il serait cependant utile de se concentrer sur des sujets d'actualité plus précis, et de procéder à de véritables évaluations. À cette fin, il convient que la commission des Finances se dote de moyens appropriés. Des évaluations pourraient être menées sur la politique immobilière de l'État (pour laquelle la MEC a d'ailleurs permis des évolutions), ou sur des politiques régaliennes déconcentrées ou déléguées (par exemple les aides à la pierre en matière de logement). La question des moyens d'évaluation a été posée il y a quelques années ; elle avait soulevé des réticences, comme s'il ne pouvait exister d'autres moyens d'évaluation que ceux fournis par Bercy. J'estime pour ma part que la MEC devrait avoir les moyens de décider elle-même ; mais je ne suis pas sûr que cette préoccupation soit partagée au sein de notre Assemblée. Par ailleurs, en hiérarchisant davantage ses préconisations, la MEC gagnerait en efficacité.